Cœur noir - Mourir à Berlin
filipemartins
Published on Sep 11, 2020
Le dernier bataillon de cette division, connu sous le nom de Bataillon Charlemagne, sous le commandement d’Henri Fenet qui a été promu au grade d'Hauptsturmführer, participe à la bataille de Berlin au sein de la division Nordland. Il ne reste alors que 320 à 330 hommes à peine. Dans les combats de rue, qui se déroulent d'abord à Neukölln, puis dans le secteur central, les Français à eux seuls auraient détruit une soixantaine de chars soviétiques.
Le 27 avril, ce qui reste des troupes se retranche dans le métro. Le 28, ils défendent la place Belle-Alliance qui protège l'accès du bunker d'Adolf Hitler. Parmi les derniers défenseurs du bunker figurent des volontaires français aux côtés de collaborationnistes de plusieurs pays d'Europe. Jusqu'au 2 mai, alors qu'Adolf Hitler s'est déjà suicidé, ils résistent à l'avancée des troupes soviétiques. Les derniers hommes, dont Henri Fenet, sont faits prisonniers à cette date. Les SS français étaient les « derniers défenseurs » du bunker, le Bataillon Charlemagne ayant été la seule unité encore présente jusqu'au 2 mai, afin d'empêcher les Soviétiques de le prendre pour la fête du 1er mai.